La commotion cérébrale est un traumatisme crânien causé par un coup à la tête. Découvrez quels sont les symptômes et quels sont le diagnostic et le traitement.
Une commotion cérébrale est un type courant de traumatisme crânien et cérébral qui peut être causé par un coup direct ou indirect porté à la tête ou au corps (par exemple, une collision de voiture, une chute ou une blessure sportive). Cela provoque un changement dans le fonctionnement du cerveau, causant plusieurs symptômes. Lorsqu’une personne est victime d’une commotion cérébrale, les dommages à la structure de son cerveau ne sont pas apparents.
La plupart des commotions cérébrales résultent d’une collision à haute vitesse avec un objet ou une personne.
À la suite d’une commotion cérébrale, vous pourriez présenter plusieurs types de symptômes. Contrairement à la croyance populaire, la plupart des commotions n’entraînent pas une perte de conscience. Il est important de se rappeler que certains symptômes peuvent apparaître immédiatement, tandis que d’autres peuvent apparaître ultérieurement. Les symptômes peuvent varier d’une personne à l’autre, mais il existe certaines combinaisons classiques de symptômes. Certains peuvent être subtils et ne pas être remarqués par la victime, les collègues, les amis ou la famille. De plus, certains symptômes peuvent être attribués à un élancement du cou, à des contusions au cuir chevelu ou à d’autres blessures et non uniquement au traumatisme cérébral. La perte de conscience n’est pas nécessaire pour diagnostiquer une commotion cérébrale. Cependant, s’il y a perte de conscience, obtenez une aide médicale immédiatement.
Voici certains symptômes et signes :
Parmi les autres symptômes plus « vagues » décrits, notons les étourdissements, la vision floue, les changements d’humeur, un sentiment de « ralentissement » et un sentiment de « ne pas être soi-même ».
Les commotions cérébrales sont courantes et la plupart d’entre elles guérissent sans incident. Une commotion cérébrale porte toujours en elle la possibilité de dommages plus importants et doit être examinée dès que possible.
De plus, si les symptômes ne se sont pas résorbés dans un délai de 10 jours, il est conseillé de consulter un expert des commotions cérébrales. Un médecin ou un thérapeute sportif adéquatement formé pourra évaluer votre condition et orienter votre retour aux activités. Cet examen pourrait consister en des tests de mémoire, de concentration, de la vue, de coordination, de réflexes et d’équilibre. Votre médecin pourrait également vous demander de faire d’autres tests tels un scan ou un IRM. Toutefois, dans la plupart des cas de commotion cérébrale, ces tests ne permettront pas de voir des dommages visibles.
La gravité est probablement influencée par un certain nombre de facteurs. Par exemple, la gravité peut être influencée par l’historique d’une personne en matière de traumatismes crâniens. Cela peut également causer une rémission différente et plus lente, raison pour laquelle l’historique en matière de commotions cérébrales devrait toujours être pris en considération.
Parfois, les tests neuropsychologiques jouent un rôle important dans l’identification de troubles cognitifs légers (c.-à-d., perte de mémoire et de concentration) causés par les commotions cérébrales. Ils peuvent parfois aider dans la planification du retour aux activités précédant la commotion.
Afin de vous rétablir, il vous sera demandé de simplement vous reposer et de ne pas pratiquer d’activités physiques. En fonction des résultats obtenus aux tests, le médecin pourrait également vous prescrire des antidouleurs.
Lorsqu’une personne est victime d’une commotion cérébrale, son cerveau est secoué à l’intérieur du crâne. L’effet exact de la commotion cérébrale sur les cellules du cerveau n’est pas encore déterminé avec exactitude, mais le mécanisme semble impliquer un changement dans les fonctions chimiques.
Les cellules du cerveau demeurent vulnérables dans les minutes qui suivent une commotion cérébrale, voire dans les jours suivants. À ce sujet, de nouvelles études révèlent que le problème ne se situe pas forcément dans la structure des tissus du cerveau, mais plutôt dans son fonctionnement. La durée exacte de ce changement n’est pas déterminée. Au cours de cette période, le cerveau ne fonctionne plus normalement et est plus vulnérable à un second traumatisme.
Il est très important d’obtenir des conseils médicaux dès que possible à la suite de tout coup porté à la tête ou au corps, en présence de signes ou symptômes de commotion cérébrale. Souvent, les commotions cérébrales ne sont pas traitées (et peuvent même ne pas être décelées), car peu de symptômes sont apparents aux yeux du simple observateur. Dans bien des cas, les symptômes d’une commotion cérébrale ne sont pas remarqués avant qu’une augmentation des efforts en aggrave les effets. En fait, 4 sportifs professionnels sur 5 ignorent avoir subi une commotion cérébrale (Delaney et al., CJSM 2001).
Il est important de porter attention à l’apparition d’éventuels changements physiques, cognitifs et émotionnels. Vous ne pouvez jamais être assez prudent!
Les symptômes peuvent s’aggraver plus tard dans la journée, voire au cours de la journée suivante. Si une commotion cérébrale n’est pas traitée correctement, elle peut occasionner des problèmes permanents et nuire gravement à la qualité de vie.
La perte de mémoire ou l’amnésie liée à l’incident est une des manifestations courantes des commotions cérébrales. Si vous pensez avoir été victime d’une commotion cérébrale, vous devriez vous retirer immédiatement de l’activité en cours, qu’il s’agisse d’une activité sportive, professionnelle ou scolaire.
Toute personne ayant subi une commotion cérébrale doit cesser ses activités immédiatement et être examinée par un médecin. Comme les symptômes peuvent s’aggraver au cours de la nuit ou le jour suivant, vous ne devriez pas poursuivre vos activités. Il est impératif d’observer un repos physique et cognitif. Le cerveau doit être mis au repos. Il est important de ne pas le stimuler par le biais de la télévision, de jeux vidéo, de l’ordinateur ou encore la lecture. Il est donc important que le retour aux activités soit progressif et surveillé par un professionnel de la santé. Aucun sport ne doit être pratiqué dans les 24 heures suivant une commotion.
Le retour au jeu dans une activité physique pouvant impliquer des contacts présente de très grands dangers. La conséquence la plus grave constitue le syndrome du second impact. C’est une affection rare, mais habituellement mortelle où même un coup en apparence faible porté à un cerveau affligé d’une commotion cérébrale amène un œdème cérébral massif.
Le meilleur moyen de vous assurer un retour au jeu sécuritaire est de consulter un médecin, un thérapeute du sport agréé ou un physiothérapeute spécialisé en sportif.