Des outils concrets pour un retour au travail réussi !

Dans l’ère actuelle de manque de main d’œuvre, il est important de garder nos employés en place en santé! Avez-vous présentement un programme de maintien et de retour au travail? Vos pratiques actuelles permettent-elles le retour au travail rapide et en santé des personnes? Si ce n’est pas le cas, il serait grandement temps de se pencher sur le dossier!

En 2015, 81 765 travailleurs ont été victimes d’un arrêt de travail. Le coût direct estimé de l’absentéisme pour l’économie canadienne s’est élevée à 16.6 milliards de dollars en 2012. Que pouvons-nous faire, collectivement, pour aider les employés à revenir au travail plus rapidement?

Avant tout, il est nécessaire d’identifier et éliminer les dangers physiques et psychologiques en milieu de travail. Selon le Conference Board du Canada, seulement 44 % des travailleurs ont estimé que les organisations parviennent à déceler et à éliminer les failles susceptibles d’entraîner des problèmes de santé physique en milieu de travail, et 27 % des travailleurs ont affirmé que leur employeur décelait et éliminait les failles susceptibles d’entraîner des problèmes de santé mentale. Il est donc nécessaire de diminuer le sentiment d’injustice potentiel de vos employés.

D’ailleurs, ZIO santé du mouvement est doté d’un programme personnalisé (RH santé) afin que les industries et les entreprises du Centre-du-Québec et de la Mauricie puissent profiter d’une plus grande productivité tout en sauvant des coûts.

Bien que la prévention diminue considérablement le taux d’absentéisme, il est toutefois impossible d’éliminer complètement les arrêts de travail. La mise en place d’une structure de retour au travail est donc requise, ce qui permet d’identifier et corriger les facteurs de risques présents dans le travail. Un travail significatif, valorisant et productif peut avoir un effet positif sur la guérison, et ainsi diminuer le temps d’absence du travailleur.

Pendant l’arrêt de travail, l’employeur a le rôle de maintenir le contact avec l’employé (après 4 semaines pour les troubles musculo-squelettiques et après 6 à 8 semaines pour les troubles de santé mentale). Autant que cela démontre un soutien de la part de l’entreprise, la communication aide à conserver un sentiment d’appartenance au milieu de travail et, ainsi, facilite le plan de retour au travail. Cependant, il faut surtout communiquer avec ses employés en arrêt de travail pour savoir comment ils vont, et non pour les presser de revenir au travail.

À l’approche du retour au travail, une rencontre avec l’employé doit être planifiée afin de discuter des tâches à reprendre selon les capacités actuelles, la charge de travail à convenir, les dossiers et projets en cours, mais également pour faire émerger les craintes liées au retour au travail de la part de l’employé. L’employeur doit être axé sur les capacités de son employé, et non sur les restrictions que lui impose sa blessure. L’employeur se devra d’informer l’équipe du retour au travail du collègue absent. La réussite repose sur une communication claire et ouverte.

Ainsi, le retour au travail sera efficace si l’employeur tient compte des facteurs de risque organisationnels qui ont participé à la détérioration des capacités fonctionnelles et à l’arrêt de travail. En donnant de la rétroaction sur l’évolution hebdomadaire de son employé en retour au travail, l’employeur augmentera drastiquement les chances d’un retour au travail réussi.