Avec les années, les entreprises ont vu l’accroissement de l’absentéisme au travail pour des causes de santé mentale. Selon Statistique Canada, le nombre moyen de jours de travail manqués est de 9,5 entre 2017 et 2022, ce qui représente une augmentation de plus de 39 %.
Les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sont frappantes. La dépression, qui est la première cause d’incapacité dans le monde, est un trouble mental courant qui touche mondialement environ 3,8 % de la population mondiale, ce qui représente environ 280 millions de personnes.De plus, en 2021, la dépression était la quatrième cause de décès parmi les 15-29 ans.
Une enquête québécoise a révélé que plus de 7 % des travailleurs rapportent souffrir de symptômes dépressifs qu’ils associent à leur travail, avec des taux plus élevés chez les femmes (9,6 %) que chez les hommes (5,4 %).Parmi ces travailleurs, plus de 40 % se sont absentés en raison de ces symptômes, tandis que les autres ont continué à travailler malgré leur détresse. Ce phénomène de « présentéisme » peut avoir des répercussions sur la productivité et le bien-être des employés. De quoi faire réfléchir les entrepreneurs, n’est-ce pas?
L’une des premières étapes est d’être à l’affût des signes que vous allez obtenir chez un employé : retard ou absence de plus en plus régulière, diminution de son rendement, de sa productivité, des changements d’humeur rapides, voire même des crises de larmes et de colère inhabituelles, augmentation de son nombre d’erreurs, diminution de sa participation sociale dans l’entreprise et l’isolement, entre autres.
Ainsi, une intervention adaptée et rapide devra être réalisée pour éviter une détérioration de la relation employé VS employeur. Plus l’intervention est rapide, plus l’arrêt de travail est court ou même évité. Il sera donc important de trouver des solutions concrètes comme une modification des tâches de travail ou des attentes de production moins élevées pendant un certain temps.
À la suite de l’arrêt de travail, il est recommandé de respecter une période de répit de 6 à 8 semaines avant un premier contact avec l’employé. Puis, lors du premier contact, évitez les questions trop personnelles, prenez de l’information sans jugement et déterminer ensemble le suivi souhaité, car ces contacts sont des périodes très anxiogènes pour les employés.
Lors de la réintégration en emploi, il est primordial de se rappeler que l’employé n’a pas retrouvé complètement sa santé et que la reprise du travail fait partie d’une étape pour la reconstruire. Par conséquent, des interventions adaptées sont pertinentes.
Dans les cliniques de ZIO santé du mouvement, nous pouvons vous aider dans tous ces processus à l’aide de notre programme RH Santé. Contactez-nous pour plus de détails!
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