Santé mentale en entreprise : Comment la gérer adéquatement?

Avec les années, les entreprises ont vu l’accroissement de l’absentéisme au travail pour des causes de santé mentale. Selon Statistique Canada, le nombre moyen de jours de travail manqués est passé de 10,7 à 12 entre 2012 et 2017, ce qui représente une augmentation de plus de 12 %.

Les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sont frappantes. La dépression, qui est la première cause d’incapacité dans le monde, est un trouble mental courant qui touche mondialement plus de 300 millions de personnes. L’OMS estime qu’en 2020, la dépression sera la 2e cause d’invalidité chez les 15-44 ans.

De plus, une enquête québécoise a montré que 60 % des travailleurs qui disaient avoir présenté des signes dépressifs importants au cours de la dernière année de l’enquête (2010) attribuaient ces symptômes, en partie ou en totalité, au travail. De quoi faire réfléchir les entrepreneurs, n’est-ce pas?

L’une des premières étapes est d’être à l’affût des signes que vous allez obtenir chez un employé : retard ou absence de plus en plus régulière, diminution de son rendement, de sa productivité, des changements d’humeur rapides, voire même des crises de larmes et de colère inhabituelles, augmentation de son nombre d’erreurs, diminution de sa participation sociale dans l’entreprise et l’isolement, entre autres.

Ainsi, une intervention adaptée et rapide devra être réalisée pour éviter une détérioration de la relation employé VS employeur. Plus l’intervention est rapide, plus l’arrêt de travail est court ou même évité. Il sera donc important de trouver des solutions concrètes comme une modification des tâches de travail ou des attentes de production moins élevées pendant un certain temps.

À la suite de l’arrêt de travail, il est recommandé de respecter une période de répit de 6 à 8 semaines avant un premier contact avec l’employé. Puis, lors du premier contact, évitez les questions trop personnelles, prenez de l’information sans jugement et déterminer ensemble le suivi souhaité, car ces contacts sont des périodes très anxiogènes pour les employés.

Lors de la réintégration en emploi, il est primordial de se rappeler que l’employé n’a pas retrouvé complètement sa santé et que la reprise du travail fait partie d’une étape pour la reconstruire. Par conséquent, des interventions adaptées sont pertinentes.

Dans les cliniques de ZIO santé du mouvement, nous pouvons vous aider dans tous ces processus à l’aide de notre programme RH Santé. Contactez-nous pour plus de détails!

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